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Alors que la France se relève à peine d’une crise sans précédent, le baromètre Arthur Loyd de l‘attractivité des métropoles françaises et de la résilience des territoires dessine la carte de France de la reprise. Ce sont 23 départements qui sont moteurs de la reprise, et portent 60% des créations nettes d’emploi au 1er semestre. L’Île-de-France, quant à elle, interpelle par sa situation inédite : même si elle contribue largement au redémarrage de l’emploi au 1er semestre 2021, cette dernière est toujours en convalescence et reste une des rares régions à n'avoir pas retrouvé son niveau d'avant-crise.
La redistribution des cartes a lieu à tous les niveaux. Les agglomérations de taille moyenne ont, contre toute attente, bien accusé le choc de la pandémie, et offrent un nouveau potentiel d’attractivité. À plus grande échelle, deux ensembles se distinguent sur la carte pour leur résilience et leur capacité de rebond : la façade Atlantique et la plupart des territoires de la moitié sud de la France.
Décryptage des clés de la résilience pour ces territoires en plein essor.
• La croissance du PIB devrait atteindre +6,75% cette année, un record depuis 50 ans et les Trente Glorieuses.
• Au 1er semestre 2021, la France a déjà effacé l’impact de la crise de 2020 : 430 000 créations nettes d’emploi, contre 328 000 destructions sur l’ensemble de l’année 2020.
• Plus des ¾ des départements ont soit retrouvé leur niveau d’emploi d’avant-crise, soit font même mieux, comme c’est le cas dans 59 d’entre eux (presque les deux/tiers), qui enregistrent une telle dynamique au 1er semestre 2021 qu’ils dépassent leur niveau d’emploi d’avant-crise.
• Au total, on compte 102 000 emplois supplémentaires en France par rapport à la situation pré-Covid (T4 2019)
Pour la première fois, Arthur Loyd observe les dynamiques territoriales de la reprise de l’emploi post-récession. 59 départements dépassent leur niveau d’avant crise et 23 départements surperforment en étant à l’origine de 258 100 postes supplémentaires soit 60% des créations nettes d’emplois en France au premier semestre 2021. Ce sont principalement les grands territoires urbains qui sont au rendez-vous. La plupart des départements en question sont en effet le siège d’une métropole régionale de plus de 500 000 habitants : le Rhône avec Lyon, le Nord avec Lille, la Gironde avec Bordeaux, l’Hérault avec Montpellier, etc.
« Cette performance ne doit rien au hasard » déchiffre Cevan Torossian, Directeur du département Etudes & Recherche d'Arthur Loyd. « 20 des 23 départements les plus dynamiques au 1er semestre 2021 figurent parmi les plus peuplés du pays. Une politique volontariste de préservation de l’appareil productif pendant la crise, couplée à une forte amélioration du contexte économique depuis le printemps 2021, entraînent ainsi un rebond exceptionnel des créations d’emplois. Les grands territoires urbains, aujourd’hui locomotives de notre économie très tertiarisée, sont bien au rendez-vous de la sortie de crise grâce à leur formidable capacité de rebond. »
Les aires urbaines de taille moyenne ont dans l’ensemble mieux résisté à l’impact de la crise en 2020. Le Baromètre Arthur Loyd révèle, chiffres à l’appui, que ces territoires ont enregistré, en pleine année de récession économique, la baisse de l’emploi la plus faible (-1,1% en moyenne) comparativement aux grandes métropoles (-1,9% en moyenne) ou aux zones rurales (-2,0% en moyenne). Certaines, telles qu’Angers, Bayonne ou encore Valenciennes ont même enregistré une hausse de l’emploi.
« Les grandes métropoles sont historiquement plus résistantes aux aléas de la conjoncture économique, par opposition aux villes moyennes, qui subissent depuis 20 ans les effets de la désindustrialisation. » Explique Cevan Torossian. « La crise économique de 2020 a changé la donne en touchant davantage les grandes et très grandes métropoles, plus dépendantes de la sphère dite productive et donc des "stop & go" sanitaires et économiques qui ont jalonné l’année 2020. Alors que l’économie locale des agglomérations de taille moyenne, davantage tirée par la sphère dite présentielle de leur économie a permis d’amortir le choc : elles reposent davantage sur la production et la consommation locale, l’emploi public, la santé humaine, l’action sociale, les pensions de retraite, le tourisme, etc.. La crise du Covid a ainsi rebattu les cartes de la résilience des territoires, en démontrant la capacité d’adaptation des agglomérations de taille moyenne. »
À noter également, certaines spécialisations économiques porteuses pendant la crise sanitaire ont limité les effets récessifs sur l’emploi de certains territoires : la logistique, le commerce alimentaire, ou encore les industries agroalimentaires et pharmaceutiques, activités essentielles en période de pandémie.
Enfin, à plus grande échelle, deux ensembles qui se distinguent pour leur résilience et capacité de rebond : la façade Atlantique et la plupart des territoires de la moitié sud de la France.
En 2020, les régions enregistrent une baisse de 16 % du nombre de levées de fonds des jeunes pousses mais leurs montants sont en hausse de +11 %, alors que l’Île-de-France subit inversement une baisse à la fois en nombre et en montants.
Les régions les plus dynamiques en 2020 ont été les Hauts de France (+188 % vs 2019), l’Occitanie (+53 %) et l’Auvergne-Rhône-Alpes (+10 %).