Dans le contexte actuel le bureau joue plus que jamais un rôle social et relationnel dans la vie d’un individu.
Au-delà d’un lieu d’activité professionnelle, il est aussi un espace de partage, d’échange et de cohésion.
Dans la période que nous traversons, le bureau représente même leseul lieu de sociabilité pour de nombreux salariés.
Selon l’étude Paris Workplace, réalisée en 2019 par l’IFOP pour le compte de la foncière SFL, le lien social était déjà, pour les salariés interrogés, la première raison de se lever le matin pour se rendre sur son lieu de travail.
Et cela est encore plus vrai PENDANT LA PANDÉMIE ! L’étude Paris Workplace septembre 2020 dévoile quela vie sociale avec ses collègues est la première raison de se rendre au bureau pour 55 % des interrogés.
Comme le dit si bien un article des Echos, une société « est avant tout le résultat de la coopération entre les collaborateurs » ce qui révèle, une fois de plus, l’importance de préserver le lien social pour la réussite des entreprises.`
D’ailleurs, selon Jean-Michel GARRIGUES, Directeur associé, en charge des RH et du Développement chez BLB Associés, interrogé par la revue Question(s) de Management, « la cohérence collective dépend beaucoup du partage des moments informels du quotidien professionnel ».
"Je suis dans la société depuis 6 mois maintenant et il est vrai que j’ai trouvé l’intégration bien plus difficile à distance que lors de mes précédentes expériences en présentiel.
Étant célibataire, je ne vis pas très bien le combo télétravail, confinement, couvre feu. Je me sens assez isolée, lassée même. J’ai l’impression de ne plus avoir de vie sociale en dehors des visio.
Heureusement, nous sommes « autorisés » à passer une journée au bureau, ce qui m’a permis de tisser quelques liens avec certains de mes collègues. Si j’avais le choix j’y passerais plutôt deux jours !"
Femme, 28 ans,
Gestionnaire Ressources Humaines
Vit avec sa mère et son frère dans un T3 à Saint-Denis (93)
"Je suis dans mon entreprise depuis 4 ans, j’ai donc eu tout le temps nécessaire pour m’intégrer et tisser des liens avec certains collaborateurs néanmoins mes collègues me manquent et les projets d’équipe s’épuisent.
Notre relation n’a pas été impactée plus que ça mais il est beaucoup plus difficile de fédérer à distance."
Femme, 38 ans,
Directrice de la communication
Vit seule dans un T2 Parisien (75)
“Rien ne remplace une équipe qui partage des bureaux, un café, un déjeuner, un brainstorming... pour créer de vrais liens ! Aussi, on apprend toujours en écoutant ses collègues dialoguer au téléphone avec les clients ou les fournisseurs, on cerne davantage la personnalité des uns et des autres, on peut plus facilement déceler les faiblesses ou les atouts, être à l’écoute, se soutenir, rire !!”
Femme 51 ans
Directrice des Opérations (Europe)
vit en couple dans une maison avec jardin en région parisienne (91)
"J’ai intégré un groupe de la grande distribution au mois de septembre 2020. Je me suis rendue sur site le premier jour avec mon responsable pour récupérer mon matériel et suis passé en 100% télétravail depuis maintenant 4 mois.
À la longue, cette organisation à distance devient difficile à gérer. J’ai de grosses baisses de motivation et je me déconcentre vite. C’est très frustrant car le poste que j’occupe me plait énormément. Le contact humain me manque tout simplement. Mes relations avec mon manager et mes nouveaux collègues ne sont pas optimales. Je ne parviens pas à apprendre à les connaitre autant que si nous étions au bureau."
Jeune femme, 28 ans
Responsable CRM,
vit en couple dans un T3 en région parisienne (92)
“D’un point de vue efficacité ou productivité dans le travail je ne ressens aucune altération. Cependant, quand il s’agit de convivialité à travers des échanges souvent informels, l’impact est évident. Les pauses café, indépendamment du breuvage, contribuent énormément aux rapprochements plus amicaux.”
Homme 46 ans
Directeur de l’innovation
vit en couple avec 2 enfants en appartement à Aix en Provence (13)
“Le travail à distance, à grosse dose, n’a pas dégradé les relations avec mes collègues, je dirais qu’il les a surtout modifiées ! Dorénavant, tout doit être planifié, jusqu’aux échanges informels. Il est quasiment impossible d’appeler quelqu’un de manière impromptue sans risquer de le déranger.”
Homme 54 ans,
Senior VP - Head of Operations
vit avec deux enfants dans une maison en région parisienne (92)
Propos recueillis par Arthur Loyd (mars – avril 2021)
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