Le coworking est depuis quelques années une solution plébiscitée par les entreprises ; si sa flexibilité fait de ce type d'espace un moteur de l'immobilier professionnel post-covid19, les incertitudes liées aux restrictions sont sources de désagréments pour certains opérateurs.
lire la parutionLes opérateurs de coworking semblent aujourd'hui incarner l'avenir de l'immobilier d'entreprise. Un marché au sein duquel la flexibilité tient désormais lieu d'impératif. Loin de la rigidité d'un bail 3/6/9 et du poids financier d'une acquisition de bureaux, le coworking s'adresse aussi bien aux grandes entreprises qu'aux PME, sans oublier les startups pour lesquelles un engagement à long terme peut être problématique faute de prévisibilité quant à leur activité. Alors que la généralisation du télétravail tend à réduire le temps passé par les collaborateurs en entreprise, le coworking permet aux sociétés de disposer de solutions à la carte en matière de location de bureaux, avec à la clé une réduction de l'empreinte immobilière (et donc des dépenses). Les espaces de coworking séduisent particulièrement les professions au sein desquelles le « nomadisme » tient lieu de pratique courante : indépendants, freelances, auto-entrepreneurs... Certains professionnels exerçant en libéral se tournent également vers ces solutions qui s'inscrivent dans la dynamique de flex-office qui anime l'immobilier post-covid19. Par ailleurs ces espaces incluent de nombreux services allant de la conciergerie à la taxe foncière, permettant aux entreprises d'optimiser la gestion des coûts et l'office management en général. Cependant la crise sanitaire fait peser sur les opérateurs un certain nombre d'incertitudes.
Comme chacun a pu le constater, les confinements instaurés dans le cadre de la pandémie ont eu un impact brutal sur les espaces de coworking : la flexibilité s'est ainsi retournée contre les opérateurs en permettant aux entreprises de se libérer rapidement et totalement de leurs contrats. Les restrictions ont contraint de nombreux espaces à fermer leurs portes durant le premier confinement, provoquant une très grosse chute de la fréquentation par la suite... En outre, les protocoles sanitaires imposent encore une reconfiguration le plus souvent défavorable aux surfaces de coworking : distanciation sociale, gestion des flux de circulation, traçage des usagers etc. qui nuisent à la raison d'être même de ces espaces de travail, à savoir : le maintien d'un lien social et la création d'environnements de travail propices aux rencontres entre professionnels.
Cependant pour certains opérateurs, la reprise est en cours depuis plusieurs mois avec des abonnements qui dépassent en nombre ceux de la période pré-covid19. Pour ceux-là , la crise sanitaire a fait office de tremplin en transformant l'organisation des entreprises pour lesquelles le coworking est devenu un complément indissociable du télétravail.
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