Le Flex office est un modèle d'organisation des espaces de bureaux qui permet aux entreprises de réduire leurs coûts immobiliers en favorisant l'autonomie des collaborateurs. Il peut cependant poser un certain nombre de problèmes en termes de QVT (Qualité de Vie au Travail).
lire l'articleLe Flex office ou "bureau flexible" devient désormais une norme au sein d'un secteur tertiaire en quête de souplesse : synonyme (comme son nom l'indique) de flexibilité, il accompagne les nouveaux modes de travail, qu'il s'agisse de télétravail ou de nomadisme digital. L'absence de bureaux attitrés permet aux entreprises de réduire fortement leur empreinte immobilière alors qu'à l'issue de la crise de covid-19, le taux d'occupation réel des locaux tombait parfois à 40 voire 30 % en fonction des activités et de leur localisation. Aux salariés et collaborateurs, le flex office est garant d'autonomie et de mobilité en leur permettant d'évoluer librement dans leur environnement de travail en fonction des tâches à accomplir. Une autonomie qui rime le plus souvent avec lien social, collaboration et émulation grâce à la rencontre entre collaborateurs, les bureaux aménagés selon les principes du flex office bénéficiant souvent d'espaces de détente et de bien-être.
Le flex office n'est cependant pas exempt de critiques en particulier de la part des salariés dont la qualité de vie au travail (QVT) peut être affecté par le fait de changer quotidiennement de bureaux. Une obligation qui génère parfois des tensions entre collaborateurs souhaitant s'accaparer des postes de travail en particulier. Par ailleurs certaines entreprises « localisent » leurs employés au sein des locaux afin de s'assurer qu'ils n'occupent pas le même bureau deux jours de suite, si nécessaire en leur envoyant un mail de rappel signé de la DRH. L’absence de bureaux attitrés peut également générer un manque d'intimité, de calme ou de concentration qui impactera à la fois la productivité et le sentiment d'appartenance des collaborateurs : 22% des salariés en flex office se déclarent ainsi insatisfaits de leur QVT, contre 13% en moyenne chez ceux qui dispose d’un bureau.
- Diversifier les espaces de travail
- Casser la routine
- Découvrir les collaborateurs
- Réduire les coûts
- Tenir rigueur à l'organisation
- Oublier les bureaux personnalisés
- Sous-estimer le taux d'occupation
- Impacter sur le sentiment d'appartenance
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