9 hectares pour poursuivre la belle histoire Caréco Molins

L’entreprise familiale Caréco Molins a récemment réussi à dénicher avec Arthur Loyd un foncier de 9 hectares pour relocaliser son usine de traitement des pièces détachées et son siège social, mais aussi un village entier consacré à l’automobile.

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Un projet immobilier de 9 hectares de foncier au cœur de la métropole lilloise, ce n’est pas si courant et plutôt difficile à concrétiser. C’est pourtant l’histoire de la famille Molins qui, en 4 générations, a fait d’une petite entreprise de pièces automobiles un centre entier dédié à l’automobile, le plus moderne et le plus grand au nord de Paris, qui va sortir de terre rue de Lille à Seclin en 2021.

La saga molins

Petit flashback. Tout commence en 1943 avec la création par Michel Molins d’une entreprise de recyclage et de vente de pièces d’occasion pour l’automobile. Entreprise qui sera ensuite reprise par son fils Pierre, puis son petit-fils Jean-Luc, qui après 42 ans de carrière, passera les rênes  à sa fille  Manon d’ici quelques années. « Je suis ravi que l’histoire familiale se poursuive, et de plus permettra de féminiser la profession ! », se réjouit son père, qui est à la fois directeur général de CARECO Molins mais aussi du réseau CARECO en France.

un vrai challenge

L’entreprise avait pour ambition de regrouper son usine de Cuinchy et son siège social, actuellement 4 rue du Fourchon à Seclin.

Pour cela 8 à 9 hectares de foncier étaient nécessaires, dans la métropole lilloise pour se rapprocher d’un bassin de population dense et faciliter les déplacements. « Trouver une telle surface sur une zone aussi recherchée relevait d’un vrai challenge», raconte Bertrand Mériaux, directeur commercial pour Arthur Loyd.

Le perle rare

La recherche de longue haleine a fini par porter ses fruits. Le site historique de Trigano, là où a débuté la saga de l’entreprise qui a créé la « canadienne » vendue à des millions d’exemplaires, se libérait. Il correspondait à tous les critères recherchés : 9 hectares de terrain localisés dans la grande zone industrielle de Seclin, tout proche et dans la même localité que le siège actuel, aux portes de Lille et situés sur la route très fréquentée Wattignies-Seclin.

Le village auto

Le nouveau site est suffisamment vaste pour accueillir non seulement l’usine et le siège de CARECO Molins mais aussi un « village auto». Selon Jean-Luc Molins, « il permet de créer deux colonnes de bâtiments séparées par une allée centrale, avec en front de rue huit cellules disponibles pour des entreprises liées au monde de l’automobile». Contrôle technique, réparation rapide, lavage auto… presque toutes les activités du secteur automobile sont les bienvenues pour offrir aux clients un ensemble de services cohérents sur 1 hectare. 

120 mètres de linéaire en front de rue

Avec ses 120 mètres de linéaire sur la rue de Lille à Seclin au cœur d’une zone industrielle avec un accès direct à cette route très passante, l’emplacement ne manque pas d’attrait pour les futurs exploitants. La location ou  la vente ont d’ailleurs déjà débuté avec un mandat exclusif confié à Arthur Loyd. Les 8 cellules disponibles proposent 500 à 600 m2 de surface, dont une divisée en deux plateaux de 300 m2 avec parking privé.

un dossier complexe

« Le dossier est complexe à mener car nécessite un agrément préfectoral mais aussi de nombreux accords avec la Mairie de Seclin, le service départemental d’incendie et de secours (SDIS), la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement Hauts-de-France (DREAL)», souligne Jean-Luc Molins. Le permis de construire a été déposé et si tout se passe bien, notamment au niveau de l’évolution de la crise sanitaire, les 10 à 12 mois de travaux devraient débuter courant 2021.

un metier en plein évolution

Ce « village auto » présentera donc en front de rue un ensemble d’entreprises liées au monde automobile et sur une seconde rangée l’usine de traitement des pièces d’occasion ainsi que le siège social de Caréco Molins.

«Le métier a fortement évolué ces dernières années. Finies les casses à l’ancienne, nous ne nous contentons pas de démonter les pièces de véhicules hors d’usage. Nous les testons, nous les nettoyons, nous les posons à petit prix et nous les garantissons» argumente Jean-Luc Molins.

L’excellence environnementale

Les 60 établissements sous enseigne Caréco, agréés par l’État et certifiés par des organismes de contrôle, visent l’excellence environnementale. Le métier est désormais reconnu officiellement dans le domaine du recyclage automobile « démolisseur de Véhicules Hors d’Usage agréé démantelant des véhicules pour la revente de pièces détachées et de matériaux». Chaque année, les centres VHU Caréco traitent ainsi 150 000 véhicules et parviennent, dans le respect des directives européennes, à atteindre le taux record de 95 % de valorisation.

Le label piec

L’action de CARECO est d’autant plus importante que depuis le 1er avril 2019, un texte réglementaire impose à tout réparateur automobile de laisser le choix au client de remplacer une pièce défaillante par des pièces neuves ou d’occasion, issues de l’économie circulaire et dotées du label PIEC, qui en garantit le traçage et la conformité. Cette démarche s’inscrit dans la loi de transition énergétique pour limiter le gaspillage et réduire au final la facture du client.

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