Réponse
Lorsque l'on songe aux bouleversements qui touchent l'organisation du travail au sein des bureaux, les termes télétravail, travail hybride ou nomadisme surgissent naturellement. Ce sont des phénomènes indissociables de l'immobilier tertiaire de demain et dont l'impact s'étend jusqu'aux modes de management.
En effet, la crise sanitaire, qui a agi comme un accélérateur au regard de la transformation des modes de travail, a également fait évoluer les besoins et attentes des salariés en ce qui concerne l'encadrement en entreprise.
Si vous souhaitez que votre entreprise gagne en performance afin d’atteindre ses objectifs, il va falloir tenir compte de ces nouvelles attentes où la qualité de vie au travail prime avant tout.
Ce ne sont plus seulement les salaires qui préoccupent les employés et collaborateurs des entreprises modernes. Même si la rémunération reste un point important pour le collaborateur, ce n’est plus sa seule source de motivation. Le salarié d’aujourd’hui priorise désormais la QVT (qualité de vie au travail) et plus généralement l'équilibre de vie.
Dans une telle perspective, le travail hybride est appelé à jouer un grand rôle puisque les salariés souhaitent dorénavant travailler à distance 1,9 jour par semaine en moyenne, contre 1,6 en octobre 2020. Ce n’est pas un hasard si le télétravail est plébiscité en entreprise, car il permet de mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle.
Même si les journées de travail ne sont pas plus courtes, elles sont plus agréables pour les salariés, car cela leur évite du temps de transport, qu’ils peuvent mettre à profit pour leur famille ou leurs loisirs.
Le travail au bureau demeure cependant une nécessité pour le collaborateur, l'entreprise étant désormais considérée comme un espace de lien social et d'émulation. On n’y vient plus seulement pour atteindre les objectifs fixés par la hiérarchie et toucher sa rémunération en fin de mois, mais pour passer du temps avec son équipe autour de la machine à café.
L'engagement et l'épanouissement sont donc au cœur des nouvelles préoccupations des salariés pour lesquels le management de demain doit concourir à ces deux objectifs.
L'expérience au travail est ainsi conditionnée par l'avènement d'un management bienveillant, plus « progressiste » et susceptible de contribuer à la naissance d'une véritable culture d'entreprise. Car pour s'épanouir sur son lieu de travail, chaque salarié doit pouvoir ressentir un sentiment d'appartenance, comme les études actuelles tendent à le démontrer.
Les entreprises d’aujourd’hui ne peuvent plus faire l’impasse sur les nouveaux besoins de leurs salariés : on améliore les conditions de travail en choisissant un mode de management plus humain. Un manager qui fonctionnerait à la pression risquerait rapidement de diminuer la satisfaction au travail de son équipe : pour la Génération Y, c’est un vrai risque, car ils ne veulent pas subir leur travail à cause d’un environnement toxique. Ils recherchent un climat de travail sain.
Si les salariés ont intégré qu’ils pouvaient travailler de chez eux plusieurs fois par semaine, ils attendent tout de même que leur société leur offre des espaces de travail où il fait bon vivre : une terrasse pour profiter d’un afterwork avec son équipe, un environnement verdoyant pour se ressourcer, des cours de yoga pour chasser le stress… Améliorer le cadre de travail permet de motiver ses collaborateurs.
Un collaborateur qui se rend avec plaisir au travail, c’est un salarié qui atteint plus facilement ses objectifs et qui ne risque pas de chercher ailleurs de meilleures conditions de travail. Parmi les nouveaux besoins des salariés, il faut donc bien comprendre que l’entreprise est devenue un véritable lieu de vie professionnelle, mais pas que.
En plus de bonnes conditions de travail, les salariés cherchent un sentiment de reconnaissance de la part de leur hiérarchie. Et cela passe par une rémunération attractive, une communication transparente, mais également la possibilité d’une évolution professionnelle ou même d’une mobilité interne. C’est un facteur de satisfaction de la plus haute importance, car il augmente la fidélisation des employés.
La qualité de vie au travail (QVT) augmente la performance des entreprises qui le mettent en œuvre : baisse de l'absentéisme, amélioration de l'image de la société, augmentation de la productivité et de la créativité sont autant d'avantages découlant du « happiness management ».
Quand on veut qu’un salarié fournisse un travail de qualité et atteigne ses objectifs, on doit tenir compte de ses besoins en matière de bien-être en entreprise. Si un collaborateur évolue dans un environnement stressant où ses compétences sont peu reconnues, même la plus haute rémunération ne pourra pas suffire pour obtenir le meilleur de lui-même.
Si vous êtes à la recherche d’actions concrètes pour améliorer le travail et plus globalement la performance de vos équipes, plusieurs leviers de motivation liés au bien-être peuvent ainsi être activés.
C’est prouvé, quand les collaborateurs d’une entreprise se sentent bien dans leur société, une baisse de l’absentéisme est observée. Ce n’est pas étonnant :
Si votre entreprise est connue pour la prise en compte des besoins et attentes de ses salariés, vos chances de recruter certains profils seront meilleures. Il est plus facile d’attirer de nouveaux collaborateurs clés quand on peut offrir des conditions de travail de qualité à ses salariés.