Après 1 an de pandémie, de confinements répétés et de télétravail imposé, Arthur Loyd fait le point sur l’état psychologique des actifs français, l’organisation des entreprises et l’impact causé sur l’immobilier de bureaux.
lire la parution“Pendant le confinement j’occupais le poste de Digital Content Manager depuis 7 mois dans une entreprise en plein essor. J’avais 24 ans et j’ai passé mes journées de télétravail dans le logement de 47m2 de mon compagnon à Paris avec un enfant une semaine sur deux.
Le télétravail pouvait s’avérer compliqué lorsque nous étions au complet. Nous n’avions pas d’espace dédié, la simple table à manger du salon partagé en 2-3 espaces, le canapé ou encore la chambre de l’enfant.”
“Le télétravail à temps plein et à un rythme trop intensif a eu un réel impact sur mon équilibre personnel, physique et psychologique. Depuis le début de l’épidémie, les enjeux de l’entreprise ont été démultipliés, les objectifs ont triplés, la pression et les exigences n’ont cessés d’augmenter, tout ça sans parler de la part d’investissement des employés qui a été plus que renforcée avec des plages horaires de travail sans limite. Il devenait difficile de distinguer vie personnelle et vie professionnelle. Au début, on pense que ça ne va durer qu’un temps et puis on se retrouve 3 mois après calé sur ce rythme de travail nocif pour la santé.”
“Faisant partie d’une petite structure, 35 employés, où, en temps normal, les différentes entités se parlent au quotidien pour avancer, le passage aux outils de communication tels que Slack a été difficile. En effet, le moindre micro-sujet faisait l’objet d’un message et le nombre d’interlocuteurs avait doublé ! Les sujets étaient bien trop variés pour parler de lassitude dans mon travail, mais nous étions ici très proche de l’épuisement mental et moral, voire du harcèlement. De plus, il devenait difficile de parler des vrais problèmes à travers un écran.”
“Pour une entreprise basée sur un modèle 100% digital, la répartition entre travail au bureauet télétravail devrait idéalement s’articuler selon le rythme de 2 jours de télétravail (optionnels selon le besoin/l'envie) et 3 jours au bureau.”
“Depuis 1 an, je vis plutôt bien le télétravail car je me plais dans mon environnement : logement adapté et matériel adéquat. Cependant, malgré les meetings quotidiens (trop nombreux à mon goût), les réunions en présentiel et les déplacements à l’étranger me manquent…”lire plus
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