Les 5 meilleures façons d’améliorer l’efficacité énergétique au bureau

Opter pour des bureaux partagés ou un espace de coworking

Le coworking, espace de travail partagé et lieu d’échange favorable à la convivialité et au confort de vie des utilisateurs, s’avère non seulement être un concept économique pour l’entreprise mais aussi écologique.  

Si les bureaux privatifs, occupés par une seule et même entité sont reconnus pour être très énergivores, les espaces de travail partagés, en coworking, représentent une véritable alternative en permettant la mutualisation des consommations des ressources (lumière, chauffage, eau, électricité, imprimante…) et des espaces.  

Ce dernier permet également de limiter ses déplacements et donc ses émissions de gaz à effet de serre en laissant à l’utilisateur la possibilité de choisir un bureau plus proche de son domicile.  

Adopter les éco-gestes énergétiques

Les équipements numériques, une source de consommation importante

Un salarié produit environ 500kg de CO2 par an avec la seule utilisation de ses outils numériques (Advizeo).  

Selon une étude menée par l’ADEME, éteindre ses appareils électroniques plutôt qu’utiliser le mode veille permettrait d’économiser jusqu’à 11% d’électricité. Un geste simple à adopter lorsque l’on s’absente du bureau.  

Réviser et optimiser son parc information est également une bonne manière de maitriser sa consommation énergétique puisqu’un ordinateur portable consommerait entre 50 et 80% moins d’énergie qu’un poste fixe.  

Enfin, acheter moins et garder ses appareils plus longtemps permet de minimiser son impact environnemental.

Adopter une « digital attitude » plus green.

La pollution numérique générée par les navigateurs et les e-mails.  

Si internet était un pays, ce dernier serait considéré comme le 6e le plus pollueur au monde. En effet, un an de consommation d’internet est responsable de 2% d’émission des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.  

L’accumulation de fichiers stockés sur le cloud ou encore la multitude d’onglets ouverts sur un navigateur web sont des pratiques très énergivores. L’ADEME révèle d’ailleurs dans son étude que le navigateur CHROME serait l’un des plus consommateurs d’énergie.  

Aussi, les données numériques des 100 aines de mails stockés dans des data centers demandent beaucoup d’énergie pour fonctionner.  

200 millions de mails sont envoyés par minute dans le monde (Clean fox) et près de 80% d’entre eux ne sont jamais ouverts.  

Ces lettres virtuelles ont un impact considérable sur notre environnement. L’équivalent de la pollution générée par les transports aériens mondiaux sur une période similaire.  

Penser à nettoyer régulièrement sa boite mail permettrait donc d’agir, à son échelle, en faveur de l’environnement.  

L’application clean fox aide notamment les entreprises à réduire l’impact de leurs consommations internet et plus globalement, à lutter contre la pollution numérique que les individus produisent au quotidien.  

Optimiser le chauffage et la climatisation en adaptant la température des locaux

L’isolation thermique des bureaux joue un rôle crucial quant à l’optimisation des systèmes de chauffage et de climatisation. Il est nécessaire pour les détenteurs de patrimoine de faire le point sur les déperditions d’énergie du bâtiment.  

Toujours selon l’ADEME, le chauffage équivaut à 50% des dépenses énergétiques au bureau.  

Ainsi, réduire la température d’1 à 2 °C – passage de 21 à 19 °C par exemple – permettrait de réduire la consommation énergétique du bâtiment de 5 à 10% chaque année.  

Enfin, lorsque cela est possible, fermer les portes des espaces privatifs permet de conserver la température de la pièce sans déperdition de chaleur.  

Côté climatisation, l’utilisation des fluides frigorifiques produit énormément de CO2. La bonne pratique reste donc de régler la température à 4 °C en dessous de la température extérieure, sans descendre en dessous des 26 degrés.  

Travailler dans un bâtiment intelligent ou “Smart Building”

Depuis plusieurs années, le numérique et les nouvelles technologies ont permis de faire naitre le concept de Smart Building. Un bâtiment intelligent qui, via des capteurs, analyse constamment un flux important de données pour réduire les coûts et l’emprunte carbone de l’actif. Ces bureaux connectés répondent notamment aux dernières normes européennes en terme d’efficacité énergétique.  

Ces bâtiments sont très généralement dotés de dispositifs de détecteurs de présence qui gèrent l’éclairage de manière automatique en fonction de l’utilisation des pièces ou encore de système de programmation d’extinction des lumières pour éviter que celles-ci restent allumées lorsque les espaces sont inoccupés en journée, la nuit ou le week-end.  

Côté température, leurs systèmes permettent de la réguler automatiquement grâce à des thermostats connectés.  

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