Quels sont les avantages de ces constructions et les principaux critères permettant de qualifier un bien de plus « écologique » ou de plus « éco-responsable ».
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Proposer des bureaux dits écologiques permet de toucher plusieurs profils d'entreprises et de valoriser le loyer ou le prix de vente. Quels sont les avantages de ces constructions et les principaux critères permettant de qualifier un bien de plus « écologique » ou de plus « éco-responsable ».
Derrière la catégorie bureau écologique, les futurs acquéreurs et locataires entrevoient des économies d'exploitation et un cadre de travail nettement amélioré pour les salariés.
En France, les bâtiments tertiaires représentent une surface de 1,2 milliard de m², selon l’Ademe. Ces espaces consomment jusqu'à 1/3 de la consommation en énergie du secteur bâtiment, alors qu’ils ne représentent que 1/4 du parc selon les chiffres communiqués par la plateforme Opera Energie.
Une part importante de ces bâtiments à usage tertiaire sont gérés par des acteurs publics. Pour les acteurs privés, rénover les bureaux ou piloter la construction de bâtiments tertiaires à haute efficacité énergétique permet d'inscrire le bien durablement sur le marché de l'immobilier professionnel.
Les bureaux écologiques sont économes en énergie. Cette sobriété garantie des émissions de gaz à effet de serre (GES) considérablement réduites. Elle assure également des frais d'exploitation maîtrisés, notamment sur les postes du chauffage, de la climatisation et de l'éclairage.
Le pilotage intelligent du parc informatique (un poste en augmentation dans la plupart des entreprises) fait aussi partie des atouts des bureaux écologiques. Ces locaux associent ainsi des qualités techniques propres au bâtiment, mais aussi des options d'exploitation pour la gestion optimisée de la consommation en énergie.
Les bureaux écologiques, neufs ou rénovés, sont conçus pour moins consommer tout en offrant un cadre de travail privilégié. Ce double objectif est atteint de façon systématique sur certains aspects de l'approche bioclimatique.
Par exemple, lorsque l'architecture d'un bâtiment tertiaire vous permet de maximiser l'exposition des bureaux à la lumière naturelle, vous faites des économies sur l'éclairage artificiel, tout en garantissant une luminosité naturelle bénéfique pour la productivité des salariés.
Les bureaux écologiques sont des biens attractifs sur le marché immobilier professionnel. Quels sont les critères à prendre en compte pour construire ou rénover dans une optique d’éco-responsabilité ?
Les matériaux qui entrent dans la composition du bâtiment tertiaire ont un impact fort sur son bilan carbone. La production d'acier et d'aluminium non recyclés consomme par exemple une quantité d'énergie et d'eau nettement plus importante que celle du bois ou du liège.
L'origine des éléments qui composent le bâtiment joue aussi sur le bilan carbone. Pour proposer des bureaux plus écologiques aux entreprises, il faut veiller à ce que les matériaux de rénovation ou de construction soient disponibles à proximité du site des travaux.
Nous l'avons évoqué, les principaux postes de dépenses en énergie des bureaux sont le chauffage et le refroidissement, l'éclairage et le parc informatique. La généralisation des ampoules économiques et les progrès des systèmes de production de chaleur ont permis de réduire les dépenses sur ces postes clés.
En revanche, les besoins en énergie associés à la climatisation et aux équipements informatiques tendent à augmenter. Les efforts en matière de sobriété sur ces postes sont déjà impactant, et seront décisifs à l'avenir. Le recours aux énergies renouvelables (pompes à chaleur géothermiques réversibles, panneaux photovoltaïques…) permet aux entreprises de garder la main sur ces postes.
La sensibilisation des collaborateurs à l'usage économique des bureaux conditionne les gains réels permis par les nouvelles installations. Les différents programmes de rénovation énergétique menés dans le résidentiel ont montré l'impact de ces usages sur le gain d'efficacité après les travaux.
Dans les bureaux, ces écogestes sont par exemple le fait de maintenir les portes fermées entre l'open-space et la réserve non chauffée. La politique de gestion des déchets et son suivi par les employés est un autre axe de réduction de l'empreinte environnementale des activités de bureau. L'aménagement de l'espace peut favoriser ces comportements en travaillant sur la pertinence des agencements (position et distance entre les points de production, d’apport et de collecte...).
La certification écologique du bâtiment est un argument fort et irréfutable à faire valoir auprès des acquéreurs potentiels ou des preneurs à bail. Ces signes de qualité sont par exemple : Haute Qualité Environnementale (HQE), Leadership in Energy and Environnemental Design (LEED), Effinergie ou encore Bâtiment Biosourcé.
Vous cherchez à valoriser un bien en vue de sa mise en vente ou de sa mise en location sur le marché immobilier professionnel de Clermont-Ferrand ? Faites le point avec un conseiller de l'agence clermontoise du réseau Arthur Loyd. Ces experts vous aident à trouver la bonne stratégie pour mettre vos bureaux en vente à Clermont-Ferrand ou louer des locaux ailleurs dans l'agglomération.
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